Dossier sur l’Intelligence Economique dans les Cahiers du Développement Durable

Le cabinet Pro Ethic Développement a sorti son troisième numéro (Juillet 2007) des Cahiers du Développement Durable sur le thème de l’Intelligence Economique (comprendre la démarche d’IE et territoriale).

Gérard Pardini, chef du département Intelligence Economique et Gestion de crise de l’INHES et Franck Tognini, directeur de l’Association Vigilances et co-auteur du Petit manuel d’intelligence économique au quotidien se sont joints pour faire part de leurs retours d’expériences à travers deux interviews.

Je profite pour signaler que les Cahiers du Développement Durable sont distribués gratuitement, et sont utiles pour ceux qui veulent en savoir plus sur les besoins et les perspectives de développement en territoire franco-catalan.

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Cultures et pratiques comparées en Intelligence Economique

Ce document de Philippe Clerc (via Infoguerre) compare les pratiques d’intelligence économique du Québec, Royaume-Uni, Suède et de la France :

  • Le Québec se distingue par un développement des pratiques et des organisations de veille stratégique dans la sphère gouvernementale et administrative.
  • Au Royaume-Uni, le gouvernement apporte son appui aux PME en mettant en place des Business Links, réseaux territoriaux d’appui et de diffusion des pratiques et d’informations à valeur ajoutée (export, technologie..).
  • En Suède, il existe une communauté d’Intelligence Economique suédoise impliquant les universités, le gouvernement et de nombreuses associations. Le développement des entreprises en Suède est marqué par une démarche d’Intelligence Economique conduite dès les années 70.
  • La France se caractérise par sa politique d’intelligence territoriale formalisée.

Document enrichissant qui propose d’évaluer et d’examiner d’autres pratiques d’Intelligence Economiques et qui permet de voir comment la France se situe en la matière par rapport aux autres pays.

Intelligence économique: Québec, Royaume-Uni, Suède, France – Culture et pratiques comparées

Les nouveaux enjeux de l’intelligence économique : chat avec Alain Juillet

Les Echos publie le le script complet du chat du mardi 20 février sur le site des Echos avec Alain Juillet, Haut responsable chargé de l’intelligence économique au Secrétariat général de la Défense nationale.

Bram Bargh : Quel est le budget alloué aux opérations relevant de « l’intelligence économique » ? Existe-t-il, comme c’est le cas aux Etats-Unis (In-Q-Tel, CCAT…), un fonds d’investissement qui soutient des initiatives économiques, des brevets particulièrement innovants des PME ou bien qui place de la ressource (moyens techniques et/ou humains) ?

Alain Juillet : Le budget est réparti entre les différents ministères. Oui, nous avons lancé des fonds d’investissement stratégiques pour aider les PME performantes dans les technologies clés en liaison avec la Caisse des Dépôts et des investisseurs privés, dans le respect des règles européennes.

fredk : Les groupes français se plaignent souvent de la faiblesse des moyens français comparés aux moyens utilisés par les Etats-Unis, par exemple, pour soutenir leur industrie. On entend parler de pressions politiques, d’espionnage industriel, etc. La France est-elle si en retard en la matière ? Comment l’Etat peut-il soutenir ses grands groupes dans ce domaine ?
Alain Juillet : La France a une politique volontariste d’aide à ses entreprises. Il faut faire attention dans les comparaisons car les aides et subventions ne sont pas les mêmes des deux côtés de l’Atlantique. Tous les pays essaient d’aider et d’appuyer leurs entreprises face à la conccurence internationale. En réalité, le principal problème pour l’Etat est de veiller à ce que le combat concurrentiel se passe à armes égales. Je ne crois pas que l’on puisse dire que la France est en retard mais l’Etat ne peut pas se subtituer aux entreprises pour négocier ou construire leur compétitivité.

Suite du chat