Sérendipité -13/02/10- #1

Petite liste des liens les plus intéressants glanés cette semaine via le blogging et twitting. Bonne lecture !

Dossier sur le phénomène des blogs et des jeunes

Le journal en ligne de l’Université Libre de Bruxelles a récemment consacré un dossier sur le phénomène des blogs sur les jeunes intitulé « Djeun’s et blogs ».

Les principaux points évoqués dans ce dossier sont de revenir sur la « belle » époque des blogs de jeunes, ensuite de dresser un état actuel des blogs et enfin comment ils se situent désormais face aux réseaux sociaux.

Vous retrouverez ma participation dans un des articles, « Quand les blogs se font cour de récréation ». Mon propos était d’affirmer que les réseaux sociaux sont dans la droite ligne des blogs, que ceux-ci ne sont pas destinés à mourir en raison des interactions entre les téléphones portables et Internet et du développement toujours croissant du video-blogging et du micro-blogging. Les jeunes sont devenus accros de l’information instantanée qui doit toujours être relayée et l’épanchement personnel des blogs journaux intimes n’est plus d’actualité.

J’en profite pour faire une petite mise au point au sujet de cet l’article. Les premiers balbutiements des blogs de jeunes ont été signalés en 2002 et non en 2005 comme je le dis dans l’article. Je voulais dire qu’ils étaient en pleine croissance en 2005 avec Skyblog pour atteindre un pic en 2007-2008. Voilà c’est réparé 🙂

Plan du dossier :

    Le phénomène Skyblog
    Autant de bloggeurs que de jeunes
    Jeunes, et cible privilégiée de la pub
    Un blog dans la tête
    Les réseaux sociaux vont-ils tuer les blogs?
    Quand les blogs se font cour de récréation

Et pour ceux qui voudraient en savoir sur l’âge d’or des blogs, voici une très bonne rétrospective faite par Christelle Membrey

Le « web 2.0 », un atout pour les entreprises

Les nouveaux usages d’internet, fondés sur une forte interaction des usagers, se sont développés à l’origine autour de dimensions privées. Ils intègrent progressivement l’univers professionnel et bien des entreprises pourraient gagner en compétitivité en utilisant les atouts du « web 2.0 ».

– Glossaire
– Interviews de Jean Leroux, directeur organisation et systèmes d’informations du Groupe Aelia et Jacques Froissant, fondateur-dirigeant d’Altaïde

Accès au dossier

Source : DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services), Lette N°47

KPMG s’inquiète d’une menace croissante sur les systèmes d’information

Selon l’édition 2009 de l’étude e-crime Survey conduite par KPMG et AKJ, l’inquiétude va croissant parmi les responsables sécurité. Sur 300 clients de KPMG (dont 78% d’Européens), 79% considèrent que la validation par signature ne procure pas un niveau de sécurité suffisant pour les internautes. 50% s’estiment aussi insuffisamment protégés face aux « malwares ». 62% se plaignent de ne pas disposer de ressources suffisantes (budget, temps, équipements) pour la protection de leur entreprise. Enfin, opinion intéressante, 66% considèrent que le licenciement d’informaticiens compétents en raison de la crise risque d’en jeter un certain nombre dans le camp des cybercriminels….

Toutefois, cette diabolisation des propres salariés de l’entreprise serait passablement injustifiée selon Richard Bejtlich, un des plus hauts responsables sécurité chez General Electric. En compulsant comme lui l’étude annuelle Computer Crime and Security Survey menée conjointement par le Computer Security Institute (CSI) et le FBI (noyauté par des crypto-gauchistes dépressifs, comme chacun sait), on constate que, parmi les plus de 400 responsables sécurité interrogés, ils sont de moins en moins à estimer que le principal danger vient de l’intérieur. Ils étaient déjà 36% de cet avis en 2007, ils sont désormais 51% dans ce cas.

Sur le site de KPMG France : le PDF (40 pages) de l’étude e-crime Survey 2009 est téléchargeable après un enregistrement gratuit.

Source : Le Monde Informatique du 19/05/09

TIC en entreprise : deux études d’INSEE Première (Mars 2009)

E-administration, télétravail, logiciels libres : quelques usages de l’internet dans les entreprises

En janvier 2008, presque toutes les grandes entreprises ont accès à l’internet haut débit. L’e-administration est devenue une réalité pour 72 % des entreprises d’au moins 10 salariés qui utilisent l’internet dans leurs relations avec les autorités publiques pour obtenir des informations, renseigner des formulaires en ligne ou répondre à des offres d’achat public ; ainsi, 57 % des entreprises de 10 à 19 salariés et 75 % des entreprises de 20 à 249 salariés renseignent des formulaires administratifs par l’internet. Malgré la faible progression de l’équipement en logiciels collaboratifs (messageries électroniques, par exemple), le télétravail se développe : il est présent dans 22 % des entreprises. Les systèmes d’exploitation libres (open source) restent très minoritaires (14 %) mais sont en légère progression.

Les sites web des entreprises : présenter ses produits et gérer des offres d’emploi

En janvier 2008, 54 % des entreprises françaises d’au moins dix salariés ont un site web ou une page d’accueil. C’est beaucoup moins que dans la plupart des pays européens. Ce sont les plus grandes entreprises qui en ont le plus souvent : 85 % des entreprises d’au moins 250 salariés déclarent ainsi avoir un site web. Ces sites restent encore très peu orientés vers la commercialisation : 69 % présentent un catalogue ou une liste de prix et plus fréquemment les petites entreprises que les grandes, mais seulement 24 % offrent la possibilité de commander ou réserver des produits ou des prestations ; 11 % permettent un paiement en ligne, contre 4 % en janvier 2007. Parmi les sites web, 21 % gèrent des offres ou des demandes d’emploi, surtout dans les grandes entreprises et dans les secteurs financiers ou liés aux technologies de l’information et de la communication.