Le Parc

Aujourd’hui je suis allée voir Le Parc au palais Garnier. Ce ballet crée par Angelin Preljocaj se décompose en trois actes dont chacun s’ouvre sur quatre « Jardiniers » aux gestes d’automates et s’acheve sur un duo d’amour entre les deux héros du Parc. Les deux héros étaient assurés par le premier danseur Yann Bridard et par la première danseuse Eleonora Abbagnato.

Les costumes étaient magnifiques, la mise en scène soignée et la musique (pièces de Mozart) s’intercalait si bien avec le jeu des danseurs et l’histoire.

« Angelin Preljocaj a visité la littérature des dix-septième et dix-huitième siècles français, qui ont fait pousser une floraison de codes et de comportements amoureux, de la sublimation platonique au libertinage : sentiments pudiquement contenus de La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, ou audaces diaboliquement calculées des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, en passant par la Carte du Tendre de Melle de Scudéry – précieux jeu de l’oie de la conquête du cœur – sans oublier les miroirs trompeurs du travestissement cher à Marivaux…. »

« En ces lieux inhospitaliers, un quatuor de jardiniers – modernes cupidons aux lunettes noires (l’amour est aveugle !) – rythme la mécanique des affrontements sentimentaux : on s’observe, on s’aguiche, on se désire, on se refuse. Avec leur aide industrieuse, les forteresses de l’orgueil finiront par céder, libérant des ardeurs trop longtemps réprimées.. »

Source : Opéra de Paris

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