Trouver des informations pour faire son étude de marché

L’étude de marché constitue une étape cruciale dans le processus de création d’entreprise. Elle permet d’évaluer précisément le milieu dans lequel on souhaite s’implanter et de minimiser les risques liés au lancement d’une nouvelle activité. Pour réussir cette phase, il est essentiel de savoir où chercher les informations pertinentes.

 

Comment Trouver les Bonnes Informations pour Réaliser son Étude de Marché

 

Les Sources Documentaires Spécialisées

Fiches, Dossiers et Ouvrages Sectoriels

Pour débuter votre étude de marché, plusieurs ressources documentaires sont disponibles :

  • Bpifrance Création propose des dossiers Projecteurs qui rassemblent des informations sectorielles essentielles : chiffres-clés, ratios, conseils, éléments juridiques et réglementaires. Voir aussi ce lien.
  • L’Ordre des experts comptables met à disposition des analyses sectorielles détaillées.
  • Le portail « Orientation pour tous«  offre une vision globale des secteurs d’activité.

 

Les Études de Marché Professionnelles

Les cabinets spécialisés produisent des études de marché complètes qui, bien que payantes et destinées principalement aux grandes entreprises, fournissent des informations très précieuses :

 

Le Terrain : Sources Pratiques d’Information

Les Manifestations Professionnelles

Les salons professionnels permettent au créateur d’entreprise d’être directement sur le « terrain » pour :

  • Percevoir les tendances du marché
  • Rencontrer des fournisseurs et des clients potentiels
  • Analyser la concurrence

Pour identifier ces événements, consultez :

La réalisation d’une étude de marché approfondie constitue un pilier fondamental pour tout projet entrepreneurial. Face à la multitude de sources d’informations disponibles, savoir s’orienter vers les plus pertinentes devient un véritable atout stratégique.

L’entrepreneur avisé saura combiner les différentes ressources à sa disposition : documentation sectorielle, études professionnelles, observations de terrain, données statistiques et analyses concurrentielles. Cette démarche méthodique lui permettra non seulement d’évaluer avec précision le potentiel de son projet, mais également d’anticiper les évolutions du marché et d’identifier les opportunités à saisir.

Au-delà de la simple collecte d’informations, c’est l’analyse critique et la mise en perspective de ces données qui feront la différence. Une étude de marché bien menée n’est pas une garantie absolue de succès, mais elle réduit considérablement les risques d’échec en permettant d’ajuster le projet aux réalités du terrain.

 

Créer du lien, pas du bruit : l’enjeu oublié des communautés

Animer une communauté

Réflexions sur les raisons d’échec d’une communauté (et comment les éviter)

Construire une communauté est un processus complexe, organique, qui demande bien plus que de simples outils ou moyens financiers.

Trop souvent, des erreurs fondamentales compromettent la croissance ou la pérennité d’une communauté.

Voici quelques points de vigilance et conseils issus d’observations concrètes :

Quelques conseils :

 

Ne pas tout miser sur l’image de marque :

Ne pas changer de nom, ni de logo si la (les) communautés ne fonctionnent pas. Plutôt logique me direz-vous mais pas pour tout le monde. Certaines entreprises modifient ainsi en espérant voir un changement positif.

 

L’animateur n’est pas un figurant :

Place de l’animateur : intégrer l’animateur directement au projet. Il doit être en contact direct avec le prestataire pour la simple raison qu’il utilise les outils au quotidien. Certaines organisations doivent repenser leur système d’organisation pour intégrer un CM. Lorsque j’étais à la CCI de la Haute-Savoie, je n’avais aucun contact avec le prestataire de la plateforme alors que j’avais pourtant envie d’échanger avec eux pour des modifications, problèmes sur le site. Il fallait obligatoirement que je passe par le projet qui transmettait alors au prestataire.

L’animateur (ou community manager) doit donc être au cœur du projet, en lien direct avec les équipes techniques et décisionnelles. Trop souvent, il est cantonné à un rôle périphérique, alors que c’est lui qui a les signaux faibles, les retours des membres, les insights de terrain.

Qui a dit que le système en collectivités était lourd ? C’est une totale absurdité de passer par un tiers mais si j’avais dû passer en front directement avec le prestataire, le projet aurait eu moins de travail…c’est bien ce qu’il se passe dans beaucoup de collectivités ou le pôle projet est indépendant du pôle process et on voit bien les conséquences : lenteur du système, rétention de l’information…

 

Les communautés éphémères ou forcées :

Les petites entreprises ont un problème dans le sens qu’elles visent une seule chose : la croissance. Leur entreprise tourne autour du mandat de croître le plus rapidement possible. Le problème est que les communautés ne fonctionnent pas ainsi. Plutôt facile de croire que l’argent peut aider à tout, mais c’est vraiment déconsidérer l’aspect social, l’aspect l’humain.

Les plus grandes organisations ont aussi un problème, puisqu’elles se sentent déjà « établies » et ont déjà une forte notoriété. Elles considèrent qu’elles peuvent investir beaucoup d’’argent et faire apparaître instantanément une communauté enflammée autour de leur marque.

 

Pas d’écoute = pas de communauté :

Trop d’organisations lancent une communauté sans processus structuré d’écoute active. Sondages, feedback, tests d’idées, tout cela doit être intégré dès le départ.

 

Culture interne incohérente :

Si les valeurs de la communauté ne sont pas incarnées en interne, cela se voit. Une entreprise toxique ne peut pas bâtir une communauté bienveillante.

 

Construire une communauté ne se décrète pas. Elle se cultive. Et comme toute culture, elle demande du soin, du temps, de l’attention, et surtout : de la cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait. Le jour où les organisations comprendront cela, elles arrêteront peut-être de confondre audience et lien.

B-A-BA du prompt pour l’IA générative

Rédaction de prompts

 

Voici un bon guide réalisé par Frédéric Cavazza, qui propose une introduction claire et pédagogique à l’art de rédiger des prompts efficaces pour interagir avec les intelligences artificielles génératives. L’objectif est d’aider les professionnels à comprendre les principes fondamentaux de la rédaction de prompts afin d’obtenir des réponses précises et pertinentes de la part des IA génératives.

Au sommaire :

– Comprendre le fonctionnement des chatbots
– Bien appréhender la nature des prompts (leur intérêt)
– Découvrir différentes méthodes pour structurer vos prompts
– Se familiariser avec ces méthodes grâce à des exemples
– Savoir dans quelle situation utiliser quelle méthode

 

J’ai testé un résumé de ce guide sur Mapify, je vous le conseille si vous souhaitez une visualisation plus optimum !

 

Rédaction de prompts

L’IA générative pour la veille scientifique et technologique

L’IA générative révolutionne la veille scientifique et technologique. Utilisée à la fois pour la recherche, l’analyse, la synthèse de données et la création de livrables innovants, elle devient un outil indispensable pour tout professionnel de l’information.

Cette présentation synthétise le webinar de Véronique Mesguich, et met l’accent sur les types d’IA générative, leurs applications concrètes, les bonnes pratiques de prompting et les outils spécialisés.

 

Applications dans la veille scientifique et technologique

Exemples d’utilisations concrètes :

  • Identifier les tendances et innovations dans un secteur
  • Effectuer des recherches documentaires complexes en langage naturel
  • Résumer automatiquement des articles et publications scientifiques
  • Repérer des signaux faibles et cartographier des réseaux de chercheurs
  • Générer des livrables attractifs : synthèses, cartes mentales, podcasts

Le cycle de la veille enrichi par l’IA générative

Outils spécialisés pour la veille scientifique et technique

Plateformes & moteurs académiques :

    • Space : Questions scientifiques, synthèses de littérature à partir d’articles pertinents.

 

    • Research Rabbit : Découverte de réseaux de citations par cartographies interactives.

 

    • Consensus : Évalue le consensus scientifique sur des questions polémiques.

 

    • Litmaps : Visualisation des réseaux de citations autour d’un article-clé.

 

  • Notebook LM (Google) : Curation, synthèse et création automatique de podcasts à partir de documents/textes/vidéos.

 

Outils transversaux & automatisation


Perplexity, You.com : Recherche, synthèses thématiques, accès rapide à des sources réelles.


Make.com : Automatisation du sourcing, extraction, résumés et génération de rapports avec LLM.


Gamma.ia, MindMap.js : Transformation de documents textuels en présentations et cartes mentales assistées par IA.

 

Conclusion :

« L’IA ne va pas remplacer l’humain, mais va permettre d’aller plus loin, plus vite, à condition de garder l’esprit critique et la maîtrise du processus de veille. » (Véronique Mesguich)

Rédaction de prompts : quatre étapes à respecter

Voici un article intéressant publié sur le blog de KBcrawl à garder sous la main sur la méthodologie de rédaction de prompts.

Il souligne notamment l’importance de maîtriser l’art de rédiger des prompts efficaces pour interagir avec les intelligences artificielles génératives, en proposant une méthode structurée en quatre étapes clés.

Rédaction de prompts

  1. Définir clairement l’objectif : Il est essentiel de formuler une question principale précise, en assignant un rôle spécifique à l’IA pour orienter sa réponse de manière pertinente.

  2. Fournir un contexte détaillé : Enrichir le prompt avec des informations sur le niveau de langage souhaité, le ton, la cible et les objectifs permet à l’IA de structurer sa réponse de manière adaptée.

  3. Spécifier le format et le ton : Indiquer clairement la nature du livrable attendu (synthèse, liste à puces, tableau, etc.) et le ton (formel, éducatif, technique) guide l’IA dans la production d’une réponse conforme aux attentes.

  4. Définir des limites et encourager les révisions : Fixer des contraintes précises, comme la longueur du texte ou la complexité des phrases. Adopter une approche itérative en ajustant les prompts au fil des interactions. Améliorer la qualité des résultats obtenus.

En appliquant ces étapes, les professionnels peuvent donc exploiter pleinement le potentiel des IA génératives, tout en conservant une approche méthodique et critique.

Lire aussi un autre post sur le guide complet pour réaliser de bons prompts (vidéo de Clémence Jost, rédactrice en chef du magazine Archimag).

L’IA générative en contexte professionnel : synthèse du Guide Pratique Archimag n°77

L’intelligence artificielle générative révolutionne nos méthodes de travail. Le Guide Pratique n°77 d’Archimag, intitulé « IA générative : l’utiliser dans ses projets professionnels« , offre une analyse approfondie et des conseils pratiques pour les professionnels de l’information et de la documentation.

 

IA générative

 

L'IA générative en contexte professionnel

Les IA génératives sont présentées comme un tournant majeur pour les professionnels de l’information. L’adoption de ces technologies s’accélère, avec 43% des Français qui les utilisent déjà dans leur environnement professionnel selon le baromètre 2025 Talan/Ifop cité dans le guide.

 

Comprendre les enjeux de l’IA générative en milieu professionnel

Le guide présente ainsi des cas d’usage adaptés aux métiers de l’information, comme les documentalistes ou veilleurs (recherche, analyse, synthèse), et les bibliothécaires (gestion des collections, indexation, services aux usagers).

En somme, ce guide permet aux professionnels de l’information de mieux appréhender l’IA générative et de l’intégrer efficacement à leurs pratiques. Il offre des repères concrets pour innover, gagner en efficacité et anticiper les évolutions tout en conservant un regard critique et éthique.

L’IA redéfinit en profondeur les pratiques professionnelles dans les métiers de l’information, à nous de nous adapter au mieux. De plus, en s’appropriant les IA, les documentalistes, veilleurs, bibliothécaires et autres experts de l’information peuvent non seulement optimiser leurs missions, mais aussi jouer un rôle actif dans la transformation numérique de leurs organisations.