« Avec la crise, un projet de veille de 80 000 euros est rare » (Bruno Etienne, KB Crawl)

En tant que vigies stratégiques, les solutions de veille ouvrent leurs portes au SaaS. Les directions de systèmes d’information de secteurs sensibles sont réservées.

JDN Solutions : La crise bouleverse-t-elle les projets de veille des entreprises ?

Bruno Etienne : On sent davantage un redimensionnement plutôt que des arrêts purs et simples des projets de veille. Les entreprises sont aujourd’hui plus pragmatiques et ont revu le périmètre de leurs projets à la baisse. Alors qu’auparavant leur montant moyen oscillait dans une fourchette comprise entre 100 et 200 000 euros, il a glissé dans une autre de 20 à 80 000 euros.

Pour autant, la diminution du budget moyen des projets s’accompagne d’une hausse du nombre de projets. Au final, cela a un impact très positif sur notre activité car notre chiffre d’affaires à fin avril est en hausse de 35% par rapport à l’année dernière. Pour notre exercice 2009, nous nous attendons même à une hausse comprise entre 25 et 40%.

En période de crise, l’information prend plus que jamais toute sa valeur. Trouver une pépite, une information rare peut faire gagner beaucoup d’argent à l’entreprise qui la découvre avant ses concurrents. Toute entreprise travaillant dans le domaine de l’environnement a par exemple tout intérêt à suivre ce qu’exigent les récentes directives européennes en termes de normes de recyclage. La détection d’une baisse de prix pour une gamme de produits sur le site d’un concurrent revêt également en période de crise une valeur stratégique, pour ne pas dire vitale.

Les logiciels de veille ont-ils un avenir face aux services de veille en mode SaaS ?

Certains utilisateurs n’accepteront jamais de basculer d’une solution de veille internalisée à une solution en mode hébergée ou cloud. En particulier dans des domaines critiques comme ceux de la Défense où la confidentialité est une priorité absolue. Ils ne veulent voir aucune de leurs informations filer à l’extérieur. Pour inverser la tendance, on pourrait imaginer des opérateurs-hébergeurs dotés d’un label, un peu à la manière de ce qui existe pour les tiers de confiance.

Pour les services ou entités métiers d’une entreprise qui choisissent de recourir à une solution en mode SaaS, cela peut constituer un moyen pour eux de court-circuiter le processus de validation traditionnel de la DSI. Mais on constate également que de nombreuses entreprises percevaient il n’y a pas si longtemps encore les solutions de veille comme exotiques et un domaine très spécifique de leur parc applicatif. Mais c’est de moins en moins le cas aujourd’hui d’autant que l’on observe plus de malléabilité du point de vue des normes groupes

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Innovall, un nouveau moteur de recherche sur les dépôts de brevets

Le moteur de recherche Innovall est un projet européen qui permet aux PME d’effectuer des recherches d’antériorité de brevets, à partir de 8 grandes bases d’enregistrement des brevets.

Le système comporte trois niveaux de recherche : Le premier identifie les brevets en fonction de la fonction qu’ils proposent. Le deuxième permet une recherche par compagnie et le dernier par nom de produit.

Innovall utilise les technologies du web sémantique et couvre ainsi une multitude de domaines, sans que la recherche soit cloisonnée par types d’industries.

« Innovall vise aussi à protéger les entreprises des éventuels problèmes judiciaires auxquels elles peuvent être confrontées si elles brevettent une application déjà existante mais dont elles n’ont pas eu connaissance. Une soixantaine de sociétés teste actuellement le moteur. Cette période est prévue pour durer jusqu’au mois de mars, date à laquelle le plan d’affaires devrait être finalisé. Parmi les modèles envisagés, les scientifiques parlent de permettre un accès gratuit aux services de recherche basiques. Celles plus spécifiques seront facturées. »

(Source l’Atelier)

Innovall met la recherche de brevets au pied des petites entreprises

Yahoo Glue

Yahoo vient de lancer sur son moteur de recherche en Inde, un nouveau mode de présentation de ses résultats de recherche. A noter que cette présentation des résultats a déjà été vue notamment avec Yahoo Alpha ou Ask depuis l’été dernier. Baptisé Glue Page, ce système affiche les résultats sous forme de liens, la nouveauté tient dans l’agrégation de toutes sortes de contenus plus visuels sur le reste de la page : on peut ainsi trouver des liens Wikipedia, des photos, des vidéos, et même des résultats de recherche de Google dans les blogs.

Ainsi, une requête sur les Beatles, par exemple, affiche une page regroupant quelques lignes biographiques extraites de Wikipedia, plusieurs clips vidéo hébergés sur Youtube, une mini-revue de presse, et de nombreuses statistiques puisées chez Last.fm (titres les plus écoutés, albums les plus écoutés, etc.). Une sélection de pages associées est également proposée (George Harrisson, Ringo Starr, etc.).

Autres exemples donnés par Diakialli : sur les termes Librarian ou Diabetes

En dehors de l’Inde, Yahoo Glue sera disponible aux Etats-Unis dans le courant de l’été. Pour la France il faudra patienter…

Source : Deakialli Documental

Voir aussi :

Apprentissage de la recherche booléenne avec Boolify

Boolify est un moteur de recherche fort ingénieux destiné principalement aux jeunes afin de les exercer aux fonctions booléennes et les aider dans leurs quêtes d’information dès leur plus jeune âge. Le site permet de faire une recherche à travers des textes, images et vidéos.

S’adressant principalement aux écoles les résultats sont bien entendu filtrés par le service SafeSearch de Google.

One of the challenges of web searching is that while it’s important for kids to know how to conduct good searches, e.g., for research, the common textual tools do a poor job of modeling, for kids, the impact that their boolean has on results. As you can guess, good results inform good research.

So, we’ve worked with a team of librarians and others to develop something called Boolify, a graphical search tool meant for K12 use. It pulls results from Google’s SafeSearch (Strict), so it’s reasonably classroom-safe, and we get the best of both worlds: a great way to understand and build searches, as well as great results provided by Google. (David Crusoe, créateur du projet Boolify).

Outil flexible, Boolify est un bon moyen d’acquérir dès le plus âge des automatismes en techniques de recherche.

Via Jane’s E-Learning Pick of the Day

Voir aussi : Boolify – tackling a new basic skill (Lars is learning)