Anselm Feuerbach, Iphigenie (1871)
Vendredi 07 juillet à l’Opéra Garnier se jouait Iphygénie en Tauride, tragédie lyrique en quatre actes (1779) composée par Christophe Willibald Gluck (1714-1787) sur un Livret de Nicolas-François Guillard et d’après la tragédie de Guymond de la Touche, elle-même inspirée d’Euripide.
Pour sa première mise en scène à l’Opéra Garnier, le polonais Krzysztof Warlikowski a décidé de transposer la tragédie d’Iphigénie – obligée de tuer tout étranger qui pénètre dans Tauride où elle s’est réfugiée – dans une maison de retraite. La mise en scène peut perturber certaines personnes (quelques huées entendues au sein de l’assistance, mais cela devient presque systématique en ce moment…) mais elle ne m’a nullement choquée et bien au contraire je peux adhérer à la remise à jour des classiques et me laisser emporter par le « délire » de son metteur en scène.
En langue française.
- Direction musicale : Marc Minkowski
- Mise en scène de Krzysztof Warlikowski
- Décors et costumes : Malgorzata Szczesniak
- Lumières : Felice Ross
- Conception vidéo : Denis Guéguin
- Dramaturgie : Miron Hakenbeck
Choeurs et musiciens du Louvre.Grenoble
Distribution :
- Iphigénie : Susan Graham / Maria Riccarda Wesseling (4, 7, 10 juillet)
- Oreste : Russell Braun
- Pylade : Yann Beuron
- Thoas : Franck Ferrari
Plus d’informations sur le personnage d’Iphigénie : Insecula, Mythorama (Encyclopédie des Mythes et des Légendes)