Identifier et formuler un sujet de recherche

 Etapes de recherche d’information. Identifier dans un premier temps le sujet délimité puis dans un second temps reformuler le sujet.

Identification d'un sujet de recherche

Etape 1 : Définir le contexte de la recherche

A quelle situation se rapporte cette recherche ? Pourquoi dois-je faire cette recherche ?

Exemple : Je fais une étude sur la commercialisation des miroirs connectés sur la zone Amérique du Nord.

Etape 2 : Identifier l’objet de la recherche

Sur quoi porte l’information recherchée ? Qu’est-ce qui m’intéresse ? Quelles sont mes connaissances actuelles sur le sujet ?

Exemple : Je recherche de l’information sur le nombre de miroirs connectés vendus en Amérique du Nord.

Etape 3 : Délimiter la recherche

Dans quelles limites linguistiques, géographiques et temporelles se situera la recherche ?

Exemple : Depuis les deux dernières années, au Canada et aux Etats-Unis.

Etape 4 : Préciser le genre de réponse désiré

Quel est le format de la réponse ou le type d’information souhaités ?

Exemple : Je recherche de l’information statistique sous forme de références ou de texte intégral.


Formulation du sujet :

Ensuite, une fois le sujet identifié, sa formulation consiste ensuite à établir un ensemble de mots clés pertinents qui seront soumis au moteur de recherche dans le but d’obtenir une réponse adéquate.

Formulation du sujet

Etapes de la formulation du sujet :

 

  • Dégager les concepts du contexte : Quels mots ou expressions précisent le mieux les concepts de la recherche ? Exemple : Etude sur l’industrie des miroirs connectés au Canada; nombre de miroirs connectés vendus en Amérique du Nord; au Canada. Information statistique sous forme de références ou de texte intégral.

 

  • Traduire les concepts en mots-clés : Quels mots traduisent le plus adéquatement les concepts ? Constituer le vocabulaire du domaine : Thésauri, champ lexical, synonymes.                          Exemple : « miroir(s) connecté(s) », « écran connecté », « objet connecté », « technologie connectée », « industrie domotique »

 

  • Déterminer les équivalences : Quels sont les synonymes et les équivalences ? Exemple : vente, industrie ou marché, market, statistics

 

  • Regrouper les mots-clés et les équivalences : Quels sont les liens entre les différents mots-clés ? Exemple : (miroir connecté ou objet connecté); (vente ou industrie, ou marché); (sales ou market); (statistiques ou statistics).

L’identification et la formulation d’un sujet ou d’une problématique de recherche feront ainsi gagner un temps énorme lors de la prochaine phase de collecte d’information. Cette étape est nécessaire pour s’approprier le sujet et les directions que l’on doit prendre pour traiter le sujet.

Livres: Veille créative et affects numériques

Deux livres intéressants à se procurer ce trimestre sur la veille créative et le Web affectif :

Le premier, paru le 02 octobre concerne les méthodes et les outils de veille créative. « La veille créative est une activité de recherche d’informations et de surveillance d’un environnement informationnel à des fins de créativité et d’innovation. Elle correspond au processus menant à l’élaboration d’une fourniture informationnelle adaptée à l’inspiration de personnels créatifs ou chargés d’innovation. Elle vise la reconnaissance de nouveautés (idées, produits, technologies, etc.), l’identification de nouveaux acteurs du monde de la création et de l’innovation, et le repérage de pistes de développements oubliées ou négligées. »

Ecrit par Stéphane Goria, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Lorraine, le livre expose ainsi de nombreux moyens de découvrir des nouveautés en cours de développement, anticiper le design de futurs produits, développer et analyser des stratégies d’innovation.

Sommaire

1. Veille et veille créative
2. Recherche et identification de tendances
3. Mise en forme, analyse et inspiration à partir de tendances
4. Présentation et analyse de réseaux
5. Visualisation de problèmes
6. Exploration du passé et de l’actualité
7. Inspiration à partir de la TRIZ
8. Raisonnement à l’aide d’opérateurs
9. Utilisation du jeu à des fins sérieuses
10. Détournements de jeux de rôle
11. Réflexion tactique ou stratégique et jeux de guerre
12. Emploi de jeux à objectifs
13. Veille créative et territoriale

Le second, paru le 13 octobre est consacré au web affectif, vaste sujet très intéressant tant nos émotions transparaissent inévitablement sur le net. Ainsi, le livre écrit par Camille Alloing et Julien Pierre propose un cadre d’analyse sur les sujets des affects en ligne : emojis, likes, mais également des applications de reconnaissance des émotions ou encore du développement d’un capitalisme affectif numérique. Alors, on arrive à entrapercevoir l’émergence « d’une économie numérique des émotions. » Sujet de réflexion tout à fait intéressant…et inquiétant aussi.

Voici un résumé du livre qui vous incitera certainement à vous le procurer :

« J’aime, je clique. Le web se résume-t-il à ça ? La joie, la peur, la tristesse, la colère mais aussi l’ennui sont un ensemble d’affects qui circulent sur les réseaux sociaux. Cette circulation est facilitée par le design des interfaces. C’est même une stratégie pour les principales plateformes numériques. Nos émotions sont provoquées, capturées, évaluées : mais quelle valeur les acteurs économiques du web accordent-ils à nos impulsions ? Quel bénéfice en tirent-ils ? L’émotion est-elle une monnaie à partir du moment où son échange permet d’enrichir nos expériences ? Ou bien suppose-t-elle une nouvelle forme de travail de milliards d’internautes ? En tant qu’usagers du web, comment ce travail affectif change nos manières de nous exprimer et de nous informer ? Au travers d’une analyse à la fois technique, socioéconomique et critique, cet ouvrage propose des éléments de réflexion pour saisir l’émergence d’une économie numérique des émotions. »

Bonnes lectures !

« Serious games » pour sensibiliser à la sécurité économique et à la cybersécurité

Sérious game
Source : eduscol.education.fr

A l’occasion du Mois Européen de la cybersécurité, CCI France publie un panorama de serious games et de web séries pour sensibiliser à la sécurité économique et en cybersécurité.

Les Serious games sont un des moyens de sensibilisation essentiel et nécessaire à tester auprès des entreprises.

Ainsi, les apports pour l’entreprise participante sont nombreux :

– Stimulation de la créativité

– Expérimentation de la prise de décision

– Ouverture à de nouveaux modes d’appropriation de connaissance

– Garder l’attention du public tout au long de l’apprentissage

– Jouer en équipe et participer au partage et aux échanges de communication

– Première entrée sur une thématique donnée et vision globale

– Outil de réflexion et permettre ainsi au joueur de prendre conscience de son ressenti

– Faciliter la prise de parole en collectif

Pour en savoir plus sur les serious games :

Serious-game.fr : blog sur l’actualité des serious games (catégorisations : environnement, société, grand public, politique, sport..)

Serious games en salle : quelles postures pour le formateur ? (Serious Game Industry.com, octobre 2017)

Concurrence : « Le serious game est un outil utile pour former les équipes » (Actuel-direction-juridique.fr, 05/2017)

Serious game et innovation : trouver les innovation possibles d’un produit en jouant (grenoble-em.com, 05/17)

Serious Games Industry : Site qui recense l’annuaire des acteurs de la gamification.

Jeux sérieux gratuits (Thot Cursus) : Répertoire de jeux sérieux gratuits pour tous les âges

Serious games pour l’éducation : utiliser, créer, faire créer ? : Damien DjaoutiTréma, 44 | 2016, 51-64.

Du jeu sérieux au jeu utile : Revue des Sciences et Technologies de l’Information, 2011

Voir aussi :

Actions de sensibilisation possibles pour la Veille (point sur les serious games)

Vidéos pédagogiques sur la Veille

Les étudiants du Master IECS IAE Poitiers (Intelligence Economique et Communication stratégique) ont réalisé des vidéos liées à la sécurité économique et à la protection de l’information.

Veille d’information :

Le but est d’aller à l’essentiel sur un format court (moins de 3 minutes) pour avoir une première approche du thème présenté. Les vidéos intéresseront particulièrement les étudiants mais aussi les entreprises, notamment celles sur la sécurité économique et les salons professionnels.

Vidéos sur la Veille

Ainsi, 7 vidéos sont déjà en ligne sur la chaine Youtube de l’IAE. Parmi celles-ci, les 4 vidéos présentées ci-dessous sont parmi les plus intéressantes.

Restez en alerte sur la chaine de l’IAE !

  • Comment réagir à une diffamation sur le web

  • La veille au service de la sécurité économique ou l’art d’anticiper et parer les futures attaques

  • Comment lutter contre la routine grâce au rapport d’étonnement

  • Comment protéger l’information sur les salons professionnels

Compte rendu de la Journée de la Veille 2017

La thématique cette année de JVeille était sur l’intelligence collective territoriale avec l’exemple des clusters en France et en Suisse.

Comment assurer un niveau d’analyse de l’information à la fois collectif et suffisamment stratégique ? Quelles sources, quels outils privilégier ? Comment organiser la diffusion des résultats ? Comment sensibiliser les entreprises à avoir le réflexe de partager les informations ? Toutes ces problématiques auront été ainsi abordées le jour J par les intervenants et les échanges avec les participants.

Une des présentations les plus intéressantes de cette Journée. L’intelligence territoriale a pour objet de coordonner le développement durable des territoires et dont les communautés territoriales sont les sujets. C’est une intelligence collective qui se fonde sur l’interaction entre chaque être humain et son environnement et sur les relations entre les personnes.

Mais tout d’abord redéfinissons-en les principaux concepts : On ne dit pas UN territoire mais DES territoires étant donné la complexité et la diversité qu’ils requièrent :

  • Territoires juridiques, de pensées, réels = Territoires possibles
  • Les données : nationales, locales, classique, nouvelles données (Bla Bla Car, Uber…)
  • Acteurs territoriaux : Monde associatif, Collectivités, Etat, Universités, Structures économiques = qui remplissent des missions de service public.

Ainsi, un des objectifs est de faire émerger toutes les Intelligences en synergie se fondant sur l’intéraction entre chaque homme.

Mais attention à l’infobésité qui concerne les usagers accueillis par des acteurs territoriaux (produire des justifications – Boulimie des structures à collecter de la donnée…) mais aussi par notre production de quantités d’informations (ne pas recroiser les sources donc re-collecter l’information, adage « Trop d’info, tue l’info »).

Réseau qui soutient l’économie de l’Arc jurassien franco-suisse avec une forte composante industrielle et dont les intérêts économiques doivent être valorisés. Un des objectifs importants est de renforcer le maillage et la culture de collaboration entre les acteurs franco-suisses et dépasser l’effet frontière.

 

Cluster filière au service du luxe. La colonne vertébrale du réseau sont les donneurs d’ordre travaillant en étroite collaboration avec les géants du luxe.

Premièrement, la dynamique du cluster est basée sur le collectif et la mise en confiance entre les membres. Se voir comme des entreprises qui trouvent ensemble des synergies et non comme des concurrents. Ensuite, les échanges entre membres sont fructueux et constituent un volet important d’une veille réseaux. La veille (salons, conférences, visites, réunions) est principalement impalpable et verbale et il est nécessaire de sensibiliser les entreprises à partager des informations qui, à partir de signaux faibles pourraient devenir stratégiques.

 

Clusters orientés marchés à l’intérieur du pôle des Microtechniques.

Focus sur la Veille pour les clusters :

Pierre Vivien a bien posé le problème que bon nombre de prestataires ont aussi avec leurs clients sur la définition des besoins / axes de veille. Ceux-ci peuvent être faussés entre ce que les clients disent à un instant T (ressenti) et ce qu’ils veulent vraiment. D’où l’importance de faire plusieurs réunions pour recadrer les axes. définir des axes de veille sur du ressenti donné par le client. Ainsi, la présentation était très intéressante et sans langue de bois de la part de l’intervenant, constat que l’on n’a plus trop l’habitude de voir dans les conférences.

La société CentreDoc a présenté son parcours dans le savoir-faire de la veille stratégique.

Années 60 : Exploitation des données. « Posséder » / Tout papier

Années 90 : Accéder à l’information. Centrale d’achat de savoirs

Années 2000 : Analyser l’information. Tirer une vision stratégique des données. Création de leur outil de veille, RAPID

Années 2010 : Analyser + Trier l’information. Nécessité de se doter d’outils de traitement de l’information.

Années 2020 : Mettre en relation et « Big Data »

Il était intéressant de suivre le cycle de vie de la société et de voir quelles auront été leurs priorités à l’heure des choix technologiques et innovants.

 

Résultats du suivi de l’étude de marché sur l’identification des pratiques et des besoins des entreprises et des organismes de soutien aux entreprises en matière de veille. Les entretiens qualitatifs sont en cours en réalisation.

Voici mes principaux constats de cette journée :

    1.  L’Intelligence territoriale doit continuer d’être coordonnée par des professionnels de l’information pour faciliter les échanges entre les membres d’un réseau.
    2. Analyse des besoins / axes de veille : rédéfinir quotidiennement avec les entreprises leurs « réels » besoins en terme de veille et requalifier les demandes.
    3. Ne pas penser en terme de concurrence pour un réseau mais avancer main dans la main pour animer une filière d’excellence et de savoir-faire. Il faut ainsi sensibiliser les entreprises à savoir donner, partager les informations et réduire l’adage « l’information c’est le pouvoir » . En somme, favoriser un maximum l’intelligence collective.
    4. Veille réseau : besoin d’assurer un mode de transmission d’information type bottom- up au sein des organisations.

Evénement à Genève : L’Intelligence Economique, un atout majeur de compétitivité

FOROM et l’OPI accueillent le 5 septembre 2017 des experts du domaine de l’Intelligence Economique, outil de pilotage et facteur de performance pour les entreprises et qui permet de maîtriser et protéger son environnement économique.

Ainsi, tout au long de la soirée, seront partagées des expériences liées à l’Intelligence Economique, atout majeur de compétitivité.

L’événement (accessible gratuitement, uniquement sur invitation personnelle et non transmissible) réunira plus de 360 participants (es) influents(es) de la région. Il s’adresse essentiellement aux dirigeants(es) décisionnaires dans leur entreprise, ceci afin d’assurer une qualité de réseautage le jour J.
Conférences et table ronde

Christian Harbulot,
Directeur de l’Ecole de Guerre Economique

Jonas Rey,
Associé Senior, cabinet Dilligence

Pierre Maudet, Conseiller d’Etat chargé du département de la sécurité et de l’économie (DSE)

Table ronde

Ivan Meissner,
Directeur Général, Qualimatest SA

Jérôme Chanton,
CEO, Kugler Bimetal SA

Hélène Madinier,
Membre du comité romand de Swissintell, professeure à la HEG-Genève, responsable du DAS en intelligence économique et veille stratégique

PROGRAMME

16h30
Accueil des participants(es) & réseautage

17h00
Mot de bienvenue

17h10
« L’intelligence économique : un atout majeur de compétitivité »

17h50
Table ronde – partage d’expériences

19h00
Apéritif & réseautage

Horaires : 16h30

Lieu : à la Haute Ecole de Gestion (HEG) Campus de Battelle, Rue de la Tambourine 17, 1227