7ème journée franco-suisse Intelligence et Veille Stratégique « Intelligence économique et prospective : la veille permet-elle d’anticiper les ruptures ? »

Le 10 juin, la 7ème journée franco-suisse sur la veille stratégique et l’intelligence économique aura lieu à la Haute Ecole de Gestion de Genève sur le thème: Intelligence économique et prospective : la veille peut-elle anticiper les ruptures ?

La notion de rupture suppose un changement brutal et implique un effet qui peut être défini en termes de risque et d’opportunité. Ce changement peut être redouté, comme dans le cas des crises économiques, des krachs boursiers, ou encore des crises sociales. Il peut également être convoité, comme c’est le cas dans la «destruction créatrice» que représente l’innovation. Du point de vue de la veille stratégique, la rupture soulève une double question: celle de l’horizon temporel du changement et son apparition brutale, celle des signaux et indicateurs qui permettent d’identifier le changement.

La veille permet-elle d’anticiper les ruptures ? C’est la question à laquelle sera consacrée cette 7ème journée de la veille stratégique et de l’intelligence économique. Cette journée permettra d’illustrer la notion de rupture dans le contexte d’entreprises et de secteurs d’activité variés. Elle abordera tout particulièrement les approches méthodologiques et managériales qui peuvent être retenues dans des contextes turbulents : Comment utiliser les outils de la prospective ? Qu’est-ce que la veille créative ? Comment la veille peut-elle prendre en compte les signaux faibles ?

Concernant les intervenants de cette Journée notons les présences d’Alain Juillet, conseiller au cabinet Orrick Rambaud Martel, David Sadigh, directeur associé d’IC-Agency, Mark Froelicher, directeur d’eXMAR (Executive Marketing Management), représentant d’XTC World Innovation en Suisse.

Par ailleurs, les journées qui existent depuis 2004 ont maintenant leur site web, grâce à une équipe d’étudiants d’information documentaire: www.jveille.ch

Informations et inscriptions

Liens de la semaine 2010-04-24

La Banque Mondiale met ses données en libre accès

Conscient du caractère essentiel de la transparence et de la responsabilisation pour le développement, le Groupe de la Banque mondiale offre désormais un accès libre, ouvert et facile à ses données complètes sur les niveaux de vie dans le monde : quelque 2 000 indicateurs, dont des centaines qui remontent 50 ans en arrière. En plus de l’anglais, les données seront disponibles en arabe, en français et en espagnol.

Un catalogue des données liste les diverses bases de données disponibles. Les recherches pourront se faire directement par le catalogue de la Banque Mondiale qui permet de rechercher sur plus de 200 indicateurs.

Pays : profils de plus de 200 pays
Indicateurs : 331 indicateurs tirés des Indicateurs du développement dans le monde. L’intégralité des données (800 indicateurs couvrant 209 pays et les années 1960 à 2009) sera disponible dans la base à partir de mai 2010 en français.
Thèmes : au nombre de 16

La Banque mondiale continuera d’y ajouter d’autres bases de données dans les mois à venir.

Communiqué de presse

Accès à la base « Données »

« e-réputation et identité numérique des organisations » par le Groupement Français de l’Industrie de l’Information (GFII)

Le GFII a mis en ligne sur son site web une étude sur l’e-reputation et l’identité numérique des organisations, typologie des menaces et identification des modes de traitement applications. Ce guide a été réalisé par le Groupe de travail IE et Economie de la Connaissance du GFII.

Ce guide est conçu comme un outil destiné aux dirigeants d’entreprises et aux cadres concernés par ce sujet, afin de les accompagner dans la gestion de crises portant atteinte à l’identité numérique de leur société. Après une introduction des concepts et des enjeux liés à la thématique, il propose des fiches pratiques reprenant les principales menaces qui ont pu être identifiées et présente pour chacune d’entre elles une description de ses caractéristiques puis les modes de traitement applicables.

Chaque fiche est également illustrée d’un ou deux exemples réels anonymisés assorti d’un focus sur les modes de traitement mis en place et sur les actions mises en œuvre par les différents services de l’entreprise. Des préconisations de mesures préventives et curatives sont émises et complétées d’un panorama d’acteurs susceptibles d’accompagner les décideurs dans les actions à mener (CCI Net)

Accès au Guide

Lecture en ligne

Sérendipité 2010-04-17

Table ronde des anciens étudiants de l’IUT Information-Documentation de Besançon

Le mois dernier j’ai eu l’occasion de participer à une rencontre des anciens étudiants de l’IUT Information-Communication de Besançon.

Mon parcours au sein de l’établissement aura duré 3 ans (DUT Information-Documentation puis Licence Professionnelle Veille en entreprise entre 1999 et 2002) et m’aura conforté de vouloir évoluer dans le monde de la veille et suivre de nouvelles opportunités.

Je suis donc venue avec pour objectif de pouvoir renseigner, aider le mieux que possible les étudiants en information-documentation car pour tout professionnel il est très enrichissant de transmettre ses connaissances, astuces mais également recommandations pour l’avenir.

Une table ronde avait été installée. Le thème en question était « Pour dépasser les clichés sur la veille ». Malheureusement par manque de temps nous n’en sommes restés que sur la présentation de chacun des auditeurs. Ce bref échange avec nouveaux et anciens élèves de documentation ne m’a pas empêché de faire plusieurs constats qui étaient déjà d’actualité il y a 10 ans.

1 : Bonne formation de l’IUT : les anciens étudiants ont en grande majorité admis que l’IUT leur avait fourni matière et technicité en comparaison de l’université où ils avaient poursuivi leurs études. Lorsque j’étais moi-même en maîtrise Gestion de l’Information je ressentais ce constat. Les étudiants d’alors n’avaient eu que peu de modules en documentation et peinaient pour rattraper leurs lacunes. Les stages étaient absents dans leurs cv (non obligatoire par rapport à la formation d’IUT) et ils manquaient donc d’expériences.

2 : Bonne image des IUT de la part des entreprises. Nous avons tous été unanimes pour signaler l’intérêt que portent les entreprises face à un candidat ayant son DUT. Même si un Bac +2 ne suffit plus désormais pour trouver un emploi c’est un atout efficace qui pourra faire peser dans la balance lors d’une candidature finale.

3 : Les nouveaux étudiants en Info-Documentation de Besançon sont peu nombreux par rapport aux promotions Communication et Publicité. La plupart se sont dirigés en documentation pour avoir été refusés dans une des deux autres sections. Un bref entretien avec certains d’entre eux m’ont fait comprendre qu’il y avait (encore et toujours) des clichés à savoir : poussière, archives, indexation et j’en passe… mais je dirai surtout une méconnaissance du métier. Il faudrait que dès la terminale les élèves aient une sensibilité à l’importance de l’information dans un cadre plus en réalité avec les besoins d’une entreprise. Aujourd’hui l’accent est davantage tourné sur la préservation des documents et sur la constitution d’un centre de documentation traditionnel. Ce côté plus dynamique amènerait très certainement davantage d’étudiants à l’IUT.
Bref, espérons que pour les années suivantes il y ait plus d’étudiants en info-documentation …mais aussi des éléments masculins pour inverser la tendance féminine que j’ai pu remarquer 🙂

D’ailleurs pour info j’aimerais savoir quelles sont les tendances en Information-Documentation dans les autres IUT de France par rapport aux départements Communication, Publicité, Gestion Administrative ?

4 : Malgré un bon profil opérationnel transmis par l’IUT les anciens étudiants présents à cette table ronde ont alterné entre stages et contrats précaires. Combien d’élèves non présents ce jour-ci ont abandonné et se sont dirigés vers un autre métier plus valorisant et moins contraignant ? Ce triste constat nous montre que pour évoluer dans ce domaine il faut quotidiennement se battre, accepter de prendre des sacrifices (expatriation, changement de région), mais également très important : suivre quotidiennement l’évolution du métier en s’informant (outils technologiques, actualités, rencontres réseaux, salons professionnels).