Tout part de la connaissance ou ignorance de soi dans la relation à l’autre. Laissons Fabrice Luchini en parler (extrait d’une interview pour l’émission « A voix nue » sur France Culture).

L’intervenant doit poser les conditions : Qu’est-ce qui est vraiment important ? le résultat final ou le processus de l’apprentissage pédagogique ? De plus, à l’heure où les notes sont gages de sélection et de barrage, les intervenants doivent orienter les étudiants à maximiser l’apprentissage du travail d’équipe.
Par la suite, les animatrices sont revenues sur les propos de Rolland Viau, anthropologue et enseignant, qui a posé un modèle des 3 composantes de réussite d’un travail en groupe (CCV) :
C : Compétence. Sentiment d’acquérir de la compétence par l’étudiant.
C : Contrôlabilité : faire choisir le thème et les membres de l’équipe par les étudiants. Leur donner la liberté à ce sujet.
V : Valeur que l’on donne à la tâche.
Important, ces 3 composantes sont liées et nécessitent un ajustement si l’une d’entre elles perd de sa visibilité.
Du point de vue de l’intervenant voici la plue-value du travail en groupe :
Il est toujours bon aussi de connaître les avis des étudiants sur le travail en groupe. Voici justement un ressenti des étudiants que nous avons écouté lors d’un enregistrement vidéo réalisé par l’Université de Savoie Mont Blanc :
Voici une bibliographie si vous désirez en savoir plus la pédagogie dans l’enseignement supérieur :
Enfin, un petit mot pour conclure, extrait des mémos de l’IPM, de l’Université de Louvain en Belgique, source très enrichissante dans la pédagogie : « le travail de groupe n’est généralement pas une fin en soi. Le but de cette « méthode » est l’apprentissage personnel de l’étudiant ».
Le prochain article traitera de la dynamique du groupe et des différents rôles organisés dans l’espace de travail.
Humeur du jour, humour du jour : j’aime beaucoup crieur public de mèmes 🙂
Source : la Mine
Elles font toutes dans l’ensemble moins de 2 minutes.